Quels types de skis choisir pour skier faire du hors-piste ?

Pratique dangereuse réservée aux experts, le hors-piste est recherché pour ses montées d’adrénaline. Une technicité est demandée de la part du sportif. Pour être exercée dans des conditions de sécurité optimales, cette pratique nécessite un équipement adapté.

Choisir les bons skis pour faire du hors-piste

Depuis 2008, le Freeride World Tour désacralise le hors-piste. Devenue une compétition phare, elle a vu s’affronter les freeriders Aurélien Ducroz, Tanner Hall et Mike Douglas. Les skis conçus pour le hors-piste sont plus larges que la moyenne. Dotés d’une bonne portance, ils peuvent également être équipés d’un à deux rockers. Le principal atout de tels skis, c’est qu’ils permettent de rester en surface peu importe la quantité de poudreuse. En revanche, ils ont l’inconvénient de mal accrocher au sol si la neige n’est pas assez volatile. Les skis à privilégier pour le hors-piste sont ceux qualifiés de freeride.

Pratique du hors-piste : skis freeride MID ou FAT ?

Skis freeride aux pieds, le skieur n’a pratiquement aucune limite pour dévaler la pente. Ces skis sont unidirectionnels, avec un talon plat à l’arrière et une spatule à l’avant. Le plus souvent, ils ont aussi deux rockers. On distingue cependant les skis freeride MID des FAT. Les skis freeride FAT sont assez raides. Conseillés à ceux qui recherchent avant tout la vitesse, ils mesurent plus de 100 mm au patin, avec des dimensions qui peuvent atteindre 140 mm. L’autre modèle, la paire de skis freeride MID ou médium est moins large : 75 à 100 mm. Dans le cas d’un skieur qui ne s’adonne que partiellement au hors-piste, le ski MID est plus approprié. Il s’utilise autant sur la poudreuse que sur la neige fraîche. On pourrait presque dire qu’il se rapproche du ski all mountain. Leur cambre peut être plat ou inversé pour faciliter la maniabilité quand le skieur quitte la piste. Leur rigidité les rend appropriés à un usage quotidien dans des contextes variés. Les skis fat, à l’inverse, sont pour les adeptes invétérés du hors-piste, à l’exclusion quasi-totale de toute autre pratique. Ils s’utilisent en neige profonde, poudreuse ou trafolée mais en aucun cas damée. Ils procurent un effet lévitation qui plait aux inconditionnels du hors-piste. Il peut s’agir également d’un modèle recommandé pour les individus qui aiment avoir plusieurs modèles pour utiliser le plus adéquat à chaque discipline. Ainsi, ils sortiront leurs skis freeride FAT quand ils font du hors-piste et d’autres modèles dans d’autres situations.

La structure des skis diffère selon les typologies de personnes. Ainsi, pour les femmes, elle est adaptée à la morphologie de leur corps. En revanche, hommes et femmes choisissent la taille de leurs skis en fonction des mêmes critères. L’équipement doit être relativement grand, entre plus cinq centimètres pour les gabarits les plus légers et plus quinze centimètres au-dessus de la taille, pour les gabarits les plus lourds. Par ailleurs, les skieurs souhaitant conserver un ski polyvalent (60% de pratique en poudreuse) se limiteront à une taille maximale de dix centimètres au-dessus de leur taille. Selon les marques, il n’est pas rare de trouver des tailles uniques de ski, environ 1,90 mètre.

En conclusion, plus que toute autre catégorie peut-être, les skis hors-piste doivent être choisis avec soin, en raison des risques causés par une mauvaise sélection. Même si les skieurs en hors-piste sont des habitués, il reste recommandé de prendre conseil auprès d’un expert ou d’un vendeur, dans une boutique de la station par exemple pour disposer des éléments les mieux adaptés à une pratique sûre. Dynastar est l’une des meilleures marques de ski dans ce domaine.