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L'histoire de la première dameuse électrique

Alors que le réchauffement climatique se fait de plus en plus sentir, la protection de l'environnement devient l’une des préoccupations majeures des ménages français. Les vacances d’hiver dans les stations de ski sont très souvent montrées du doigt. Prendre le contre-pied, telle est la mission que s’est fixée la Compagnie des Alpes (CDA) en travaillant main dans la main avec l’entreprise iséroise CM DUPON pour concevoir la première dameuse électrique “Made in Alpes”.

Les dameuses, une source d’émission de CO2 ?

Le damage est la principale source d’émission de gaz à effet de serre des activités de montagne. Néanmoins, le travail des dameurs et de leur machine est une étape essentielle qui doit être réalisée chaque jour, pour profiter de pistes de qualité optimale et apprécier des joies de la glisse. Limiter la consommation des énergies fossiles par les dameuses est devenu essentiel. Cette initiative s’inscrit dans l’objectif que s’est fixé la Compagnie des Alpes en juin 2021, d’atteindre à l’horizon 2030 le Net Zéro Carbone.

“Made in Alpes”, le premier prototype de dameuse électrique testé à La Plagne

Cette toute nouvelle dameuse “propre” est estampillée CM DUPON, dernier fabricant français de dameuses situé à Pontcharra, dans l’Isère. Conçue en partenariat avec la CDA, elle consomme quatre fois moins qu’un moteur thermique et permet une économie de 80 tonnes équivalent CO2 par an, soit environ 500 tonnes équivalent CO2 pour la durée de vie d’une dameuse.

Testée pour la première fois entre février et avril 2022 dans la vallée de la Tarentaise, au cœur de la station La Plagne, la dameuse électrique n’a pas déçu ses concepteurs. Les tests pour l’autonomie et la consommation ont été concluants. “Nous parvenons à obtenir entre 6 et 7 heures d’autonomie sur ce modèle, soit presque l’équivalent d’un poste de damage”, a déclaré Romain Dupon, gérant de la CM DUPON, au média Iloveski.org [mettre lien vers l’article cité ici] en avril dernier.

Les partenaires ne s’arrêtent pas là puisqu'un prototype, avec prolongateur d’autonomie à hydrogène est en cours de développement et sera testé l’hiver prochain. La Compagnie des Alpes a d’ores et déjà manifesté son intérêt pour une future commande de ces dameuses bas carbone.

En attendant, la CDA procédera à la migration de ses 130 dameuses, pendant la saison 2022/2023, vers le carburant de synthèse HVO. 100 % d’origine renouvelable et fabriqué à partir de déchets de graisse végétale usagés et sans huile de palme, cette alternative au diesel permettra de réduire de 90 % les émissions de CO2.

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Dameuse électrique ou dameuse à hydrogène, qui l’emportera ?

Si les premiers tests de la dameuse électrique “Made in Alpes” emporte un certain succès, elle présente aussi ses limites que l’utilisation de l’hydrogène surpasse. La plus notable d’entre elle est la durée de la batterie. Même si les essais de “Made in Alpes” sont encourageants, des travaux pour améliorer le temps d’autonomie sont en cours. Son utilisation sera privilégiée pour damer les pistes de ski de fond (sol plat). En janvier dernier, l’Alpe d’Huez a fait son choix et s’équipera de cinq dameuses à hydrogène dont la livraison est prévue d’ici à l’hiver 2023/2024. Il s’agit notamment de l’un des éco-engagements des Domaines skiables de France (DSF).
Si les premiers tests de la dameuse électrique “Made in Alpes” emporte un certain succès, elle présente aussi ses limites que l’utilisation de l’hydrogène surpasse. La plus notable d’entre elle est la durée de la batterie. Même si les essais de “Made in Alpes” sont encourageants, des travaux pour améliorer le temps d’autonomie sont en cours. Son utilisation sera privilégiée pour damer les pistes de ski de fond (sol plat). En janvier dernier, l’Alpe d’Huez a fait son choix et s’équipera de cinq dameuses à hydrogène dont la livraison est prévue d’ici à l’hiver 2023/2024. Il s’agit notamment de l’un des éco-engagements des Domaines skiables de France (DSF).

La dameuse électrique : un investissement coûteux

Cependant reste un problème : le coût. Concernant le prototype présenté par CM DUPON, Dominique Thillaud, directeur général de la CDA a précisé le montant d’une machine comme s’élevant à 5 millions d’euros. Mais aussi, Didier Bic, directeur de Kässbohrer France, notamment connu pour le modèle PistenBully déclarait en 2019 : « On a souvent à faire à des petits centres de ski de fonds, des communes ou des gens qui n’ont pas forcément beaucoup de moyens, donc l’objectif c’est aussi de ramener ça à un coût raisonnable. »

Entre le prix d’achat pour le moment très onéreux et une optimisation de la machine, il faudra quelques années pour que l’ensemble des stations soient équipées.

En attendant de disposer de machines “vertes”, nombre de dameuses ont été équipées d’un système GPS permettant de mesurer la hauteur de neige et d’adapter en conséquence l’utilisation de la dameuse.

Un moyen idéal pour obtenir un sol régulier tout en réduisant la consommation d'énergie lorsque cela est possible.

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Des stations pour skier éco responsable

Skier et être respectueux de l’environnement ne sont pas antagonistes. Avant d’effectuer sa réservation il convient de s’informer sur les éventuels engagements du domaine via une certification ou son appartenance à une association ou organisation.

Plusieurs indicateurs peuvent être pris en compte, notamment :

  • Le label Flocon vert : la garantie d’un engagement durable des destinations touristiques de montagne (développé par l’association Mountain Riders). Les stations sont évaluées sur un ensemble de 21 critères (retrouver toutes les informations sur les stations labellisées
  • Les Trophées Cimes Durables : vecteur de valorisation des stations de ski, ils récompensent les initiatives et les engagements durables (organisés par l’Association nationale des maires des stations de montagne – l'ANMSM). Les lauréats de cette année sont
  • Certification internationale pour un tourisme durable Green Globe : il s’agit d’une organisation non gouvernementale australienne dont la certification est élaborée spécifiquement pour le secteur du tourisme. L’objectif est de souligner la bonne gestion environnementale et sociale des activités.